Né en juin 1979 en dans la province du Nord Kivu, étant le 3eme d’une famille de 7 enfants, Mr KAMBALE Seth a grandi dans une éducation stricte de l’église Adventiste du 7eme jour dont le père est évangéliste _ et lui y jouait du piano depuis l’âge de 13ans, chose qu’il a appris en autodidacte. Comme la plupart d’entre nous, la vie ne lui a pas toujours été facile _ déjà à l’âge de 9ans étant en 4ème année des études primaire, après les cours, il vendait des cacahouètes dans les rues de Goma _ pas par choix mais par contrainte, c’était la seule option dont disposait sa mère pour survivre et en même temps étudier. Après il a vendu tant de petites choses comme de cannes à sucres, avocat (bassin sur la tête), du pain, etc. _ après un temps soit à 11ans déjà à l’école secondaire il emmenait dans son petit sac de cacahouètes qu’il vendais en cachette pendant la recréation et après l’école il devait retrouver la rue pour vendre des petites choses pour pouvoir survivre et le soir il vendait du pétrole de maison à maison juste 22h (c’était la pratique à Goma à l’époque – beaucoup d’enfants le faisaient, nous croyons que cela continue). C’était une vie tellement difficile qu’on ne peut le souhaiter à personne

A 14 ans, profitant d’une vieille moto Yamaha acheté par son père, il faisait taxi moto (cela n’était pas encore populaire, pas même à Goma. Avec un peu d’argent il ouvre un petit étalage au marché de Virunga où il exposait et vendait des cassettes de musique _ il avait en lui un désir ardent de changer cette vie et vivre mieux mais n’avait pas une formule magique _ du cout, tout ce qui se présentait à lui comme petit boulot Mr Seth faisait…  A 16 ans a l’entrée de l’AFDL par Goma, il vécut la guerre et subit, comme tout le monde, la misère dû à cela _ la situation avait difficile à supporter mais il n’y avait pas une porte de sortie _ (L’histoire complète dans son livre à paraitre bientôt)

A 22 ans il eut une bourse d’étude qui l’emmenant étudier l’informatique (computer sciences) en Australie au Royal Melbourne Institute of Technologie (RMIT) où il reçut son diplôme après 3ans. Étant très ambitieux, il ne voulait pas rester vivre là-bas mais voulais faire quelque chose chez lui pour qu’il n’oublie pas ses origines. Comme Dieu fait les choses d’une façon mystérieuse, il est tombé sur un livre tenu par l’une de ses camarades de classes « the Magic of Thinking big » _ ce livre a tout changé _ en le lisant ça lui a éclairé et lui a donné une indication claire de comment commencer.
C’est ainsi que muni d’un vieil ordinateur Pentium3 et rien d’autre, il a eu le courage de se lancer dans l’entreprenariat en ouvrant 2005 une trop petite maison au non de Magic Graphics a connu le jour à Goma. Avec le temps ça grandissait petit à petit et en 2011 il a décidé de rejoindre la capitale et a baptisé son entreprise au nom de Magic Touch. Une fois de plus ça n’a pas été facile _ avec l’appui de la charmante épouse et la confiance leur faite par les Kinois, ils ont ensemble traversé les moments difficiles jusqu’à faire de Magic Touch ce qu’elle est aujourd’hui ; la plus grande imprimerie du pays, la seule avec un siège d’un immeuble de 8 niveaux dédiés à l’imprimerie.  Une imprimerie qui emploie plus de 100 familles en emplois directe et indirecte, celle qui a introduit beaucoup de produits dans le monde d’imprimerie de Kinshasa et qui est fier d’avoir inspiré beaucoup d’entrepreneurs à Kinshasa et ailleurs…

Il est sur un mégaprojet qui fera parler pas seulement de lui mais du pays tout entier car son usine en construction sera le seul dans la région pour le moment. Cela fera donc parler du pays en bien et le plus important est que ça va inspirer beaucoup de jeunes comme le fait déjà Magic Touch.