Géant rd-congolais de l’imprimerie et de la communication, Magic Touch continue incontestablement de mettre sur un piédestal. En République Démocratique du Congo, son ascension fulgurante est le résultat d’un travail professionnel et qualifié depuis 12 ans. Au milieu de l’adversité du marché, Magic Touch a su tenir la dragée haute en se muant en une véritable industrie. Après avoir battu en brèche pour une imprimerie innovante et 100% made in Congo, Magic Touch part désormais à la conquête du marché africain.
Ses débuts prometteurs en 2011 s’avèrent aujourd’hui prémonitoires de sa domination sur le marché rd-congolais. Nourrissant plusieurs ambitions, un jeune compatriote, alors designer, a décidé de répondre aux préoccupations multiples des filles et fils du terroir. Un rêve qui fut nourri devant l’écran bossu de son pentium 3 d’occasion. Il fallait alors avoir des idées imposantes pour faire bouger les lignes dans un marché rd-congolais hermétiquement difficile. Aujourd’hui, Seth Kambale -CEO de Magic Touch qui a consenti moult efforts, nourrit plusieurs ambitions. « Notre vision est d’être au centre de l’imprimerie aussi bien numérique que digitale, et au centre de la communication« , explique-t-il.
Un majestueux bâtiment à l’image de l’entreprise
Sur un immeuble majestueux de 8 étages à la 1ère rue Limete à Kinshasa, siègent les bureaux du géant rd-congolais de l’imprimerie. Un édifice avec une taille de 36 mètres sur 23, trois ascenseurs de servir et un monte-charge de 7 mètres sur 5 superposant jusqu’à 6 tonnes. Un superbe résultat des travaux qui auront duré 4 ans depuis l’acquisition du terrain par Magic Touch qui y aménagera totalement pendant ce premier semestre 2022. « Je voulais un siège qui parle, quelque chose de différent, de grand, qui impose le respect« , martèle Seth Kambale.
Par son professionnalisme et son efficacité et son sens aigu du service client, Magic Touch continue d’assurer une entière satisfaction. Elle possède diverses machines dont celles de dernier cri qui y sont déjà installées notamment la chaîne d’imprimeries Offset. Grâce à ses autres machines, Magic imprime des livres, magazines, agendas etc. et celles qui font des boîtes pour produits pharmaceutiques et autres. « Nous pouvons en faire des milliers par jour« , rassure le CEO du géant rd-congolais.
Une machine de la dernière génération. Ph.MT
En attendant l’arrivée imminente d’autres machines afin d’atteindre une capacité d’imprimer 35 à 40.000 T-shirts dans une journée, Magic Touch regorge également des machines pour la broderie et la sérigraphie industrielle avec une capacité d’imprimer 15.000 T-shirts la journée. « Nous voulons que lorsque quelqu’un a besoin de 100.000 T-shirts, qu’on les lui donne en 5 jours« , renseigne Magic Touch.
Avec une main d’œuvre qualifiée répondant aux standards européens et chinois, Magic Touch fait également les impressions sur bâches, les drapeaux, les tissus, la gravure… Elle regorge une vaste clientèle notamment des ONG locales et internationales, des entreprises privées et de l’État et des particuliers de Kinshasa, Brazzaville qui ne tarissent pas d’éloges à son savoir-faire. « Même la concurrence vient chez nous pour sous-traiter certaines choses comme nous le faisons aussi de temps à autre. Et, nous sommes heureux de servir pas seulement les clients, mais aussi la concurrence. C’est un partenariat gagnant-gagnant (…) Mais ensemble avec nos compatriotes, nous le pouvons« , croit-on à Magic Touch.
Un personnel hautement qualifié et dévoué
Son statut de géant rd-congolais de l’imprimerie, elle le doit en grande partie à son personnel hautement qualifié et chevronné qui abat un véritable travail de titan. Des résultats probants qui sont également le fruit d’une formation continue. « C’est grâce à eux que Magic Touch réalise autant de performances (…) Quand une nouvelle machine arrive, on fait venir le fabricant qui l’installe et forme nos techniciens pendant 10 ou 15 jours« , explique Seth Kambale qui souligne au surplus que Magic Touch fait appel à des consultants nationaux et internationaux lorsque le besoin l’exige.
Une machine capable d’imprimer plus de trente mille pièces par jour. Ph. MT
Accordant une place prépondérante aux clients, Seth Kambale fait savoir que Magic Touch améliore ses services grâce aux exigences de ces derniers. « Notre leitmotiv est d’être demain meilleur qu’hier. Pour y arriver, nous évaluons toujours ce que nous faisons et nous apprenons de nos erreurs« , dit-il.
Si son hégémonie s’avère incontestable au pays, Magic Touch compte élargir son champ d’activité. Le géant rd-congolais qui voit des choses en grand part désormais à la conquête de l’Afrique et entend figurer parmi les 5 meilleures imprimeries du continent en attendant de remplir les conditions pour l’obtention de la certification de l’International Standard Organization (ISO). Un défi que rêve de relever le Directeur général Seth Kambale.
La sécurité du personnel, une priorité
À Magic Touch, la sécurité des agents occupe une place prépondérante. En cas de maladies des employés, l’entreprise prend en charge tous les soins médicaux. Prenant des précautions pour éviter les accidents de travail, Magic Touch exigent un certain nombre des mesures drastiques notamment le port des casques et/ou des lunettes, la distance de sécurité selon les départements. Magic Touch achète en outre des machines qui facilitent le travail de son personnel technique.
Magic Light Agency
Dans le souci d’élargir toujours son champ d’activité, Magic Touch a créé « Magic Light Agency », son agence de communication sous-traitée par beaucoup d’autres agences de communication. « Nous avons des cars que les autres n’ont pas« , renseigne-t-on. Un avantage de travailler avec Magic Touch qui propose la stratégie marketing, l’exécute et au besoin assure l’impression. « Quand vous travaillez avec nous, les prix sont moins chers parce que nous offrons tous ces services« , insiste-t-il.
Le symbolique immeuble du géant Magic Touch. Ph. MT
Avec de nouvelles innovations, Magic Touch va sans doute conquérir l’Afrique. Une fierté rd-congolaise qui vaut bien son pesant d’or.
CHADRACK MPERENG